Depuis la Ve République, les candidats à l'élection présidentielle doivent obtenir le parrainage des grands électeurs (maires, conseillers départementaux, parlementaires, etc...). Un exercice difficile, d'autant que depuis 2016 le parrainage n'est plus anonyme.

Souvent dévoyé, le parrainage est parfois considéré comme un soutien politique, ce qu'il n'est pas au sens de la constitution. En effet, le parrainage a pour seul but d'éviter la multiplicité de candidatures et de stopper les démarches loufoques ou inappropriées. 

On demande donc aux grands électeurs de valider par le parrainage la légitimité d'un candidat à se présenter et non pas de soutenir son positionnement politique. Donc de juger de l'opportunité de sa candidature vis à vis de sa représentativité d'un courant de pensée dans l'opinion publique. 

Aujourd'hui, plusieurs candidats, dont certains crédité à plus de 10% des intentions de vote n'ont pas les 500 parrainages nécessaires.  Alors que d'autres, comme Anne Hidalgo, créditée de 3% des intentions de votes, disposent de plus de 2000 parrainages.

 En 2017, Jean-Luc Mélenchon a obtenu de justesse ses parrainages pour un score de pratiquement 20%, alors que Benoit Hamon dont le score a péniblement dépassé les 6% en a obtenu, lui, trois fois plus.  

Il est urgent de pouvoir faire vivre la démocratie et le débat d'idée, je vous propose donc via ce sondage de m'indiquer  pour quel candidat, ne disposant pas encore des parrainages, vous aimeriez me voir donner ma signature !

Antoine VALENTIN